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Résumé PHRC

Justification de l’étude et objectifs

Le vieillissement de la population entraîne une augmentation du nombre des maladies neuro-dégénératives dont la maladie d’Alzheimer (MA). Le diagnostic clinique positif de la MA est difficile. Cette maladie semble débuter dans l’hippocampe qui est le siège, pour partie, du comportement, de la mémoire et des émotions. L’apparition première d’un trouble de la perception visuelles des émotions faciales pourrait constituer un progrès dans le diagnostic positif initial et infra-clinique. Cela permettrait une prise en charge sociale et médicamenteuse plus ciblée des sujets à risque en raison du coût des soins. L’objectif de ce projet est d’étalonner le premier outil de mesure chiffré et objectif de la perception visuelle des émotions afin de constituer un référentiel à visée comparative.

Matériel éthode

Cette étude est un essai contrôlé, randomisé en simple aveugle sur groupes parallèles. Il s’agit de présenter à un sujet une émotion issue d’un couple d’émotions « canoniques», d’un même individu. Le sujet fait un choix binaire de type forcé pour l’émotion qu’il perçoit. Chaque émotion est extraite, d’un continuum de 19 figurations. Ces dernières sont générées par informatique à partir des deux émotions «canoniques » spécifiques de la série. La somme du nombre et du type de réponses pour chaque figuration d’une série conduit à une courbe de Gauss spécifique d’une moyenne et d’un écart-type propre à la série et à la population étudiée. Le temps de réaction entre l’apparition de l’émotion et la réponse est aussi prise en compte.

Résultats attendus

Ces mesures chiffrées permettront la constitution d’un référentiel spécifique d’un couple d’émotions, d’une population et d’une tranche d’âge. Ce référentiel permettra de confirmer ou d’infirmer l’existence d’un trouble de la perception visuelle des émotions faciales dans les pathologies neurodégénératives telle que la MA et en particulier à un stade antérieur à l’apparition des troubles de la mémoire. De plus, cet outil permettra d’ouvrir des perspectives de recherche sur les patients avec lésions cérébrales vasculaires, dépression, schizophrénie, troubles de la personnalité, arriération mentale, psychologie, etc. Les perspectives semblent nombreuses et prometteuses. Les temps de réactions permettront d’étudier les vitesses de traitement des processus cognitifs et émotionnels avec ou sans psychotropes (anticholinestérasiques, antidépresseurs, neuroleptiques, etc.).

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